Culture

 

 • Développement des compétences et de la confiance en soi: la participation des jeunes à des ateliers d’art dramatique et de théâtre peut améliorer leur confiance en soi et les aider à développer le travail en équipe, leurs compétences interpersonnelles ainsi que d’autres compétences génériques transférables. Ce type d’activités peut encourager les jeunes en rupture avec les systèmes traditionnels d’enseignement et de formation à trouver un emploi ou à suivre une formation complémentaire dans le secteur des arts du spectacle.

 

 • Améliorer l’estime de soi et l’identité: les projets axés sur la promotion de la participation aux activités culturelles peuvent développer la confiance en soi et l’estime de soi, accroître la participation à la société et au marché du travail et consolider un sentiment d’identité positive chez de nombreux groupes exposés à un risque d’exclusion, comme les jeunes défavorisés, les personnes handicapées et les groupes ethniques minoritaires. 

 

• Vaincre la diversité culturelle et la discrimination: l’intégration des immigrants peut être encouragée par des cours de langues ainsi que par des activités scolaires basées sur le théâtre ou la danse qui célèbrent des cultures différentes.

 

 • Créer des possibilités d’emploi: certains projets locaux, comme les ateliers d’art dramatique (France), la formation aux médias numériques (Royaume-Uni) et la création de centres de Commission européenne Conclusions d’études politiques — 2 musique rap (Allemagne),ont pour objectif spécifique d’encourager l’emploi dans les industries créatives. 

 

• Accroître l’accès à l’information et aux services: des projets, souvent mis en œuvre dans des bibliothèques (Italie), améliorent l’accès des groupes défavorisés à l’internet. 

 

• Promouvoir l’intégration sociale: des groupes locaux d’histoire (Danemark) peuvent permettre de diminuer le risque d’exclusion sociale des seniors. S’appuyer sur les bonnes pratiques existantes À un niveau relativement local, il existe un très large éventail d’activités culturelles qui contribuent à améliorer l’inclusion sociale à travers l’Union. En fait, les pratiques développées sur le terrain sont souvent en avance sur les politiques et la coordination à l’échelon national ou international. 

 

En outre, on observe souvent, aux niveaux local et régional, une plus grande sensibilisation et une meilleure appréciation de ce qui se passe sur le terrain qu’aux niveaux national et international. Un soutien plus efficace peut donc être attendu au niveau local. Toutefois, un certain nombre d’États membres (République tchèque, France, Finlande, Suède et Royaume-Uni) ont mis en place des politiques nationales pour soutenir le rapprochement des politiques d’accès à la culture et des stratégies d’inclusion. Ces pays peuvent fournir des exemples de bonnes pratiques concernant l’établissement d’un lien clair entre l’exclusion culturelle et l’exclusion sociale. L’acceptation d’une vision multidimensionnelle de l’exclusion sociale se reflète dans la reconnaissance générale, au niveau local des États membres, que l’inclusion dans les activités culturelles participe réellement à prévenir ou à combattre l’exclusion sociale. 

 

• Tous les pays ont pu signaler l’existence, à l’échelon local, de projets spécifiques faisant le lien entre les programmes d’inclusion sociale et les programmes de politique culturelle. 

 

• L’étude a mis en évidence de nombreux exemples de collaboration entre agences locales qui s’efforcent de s’attaquer à la nature multidimensionnelle de l’exclusion sociale. Cette collaboration a débouché sur une combinaison de programmes, incluant des mesures de protection sociale et l’accès aux soins de santé et au logement, ainsi que sur des programmes encourageant la participation à des projets locaux, à des activités sportives et à l’éducation, à la formation et à l’emploi. Le programme allemand de ville sociale et le programme britannique de rénovation urbaine constituent de très bons exemples en la matière.